Solidarité avec les soignant·es de Tenon !

Ce mercredi 25 mai de 12h à 14h, je serai aux côtés des soignants de l’hôpital Tenon pour soutenir leurs revendications : la revalorisation de leurs salaires, l’augmentation des effectifs, l’arrêt des fermetures de lits.

La crise Covid n’a pas provoqué l’inversion de la gestion comptable délétère du secteur hospitalier. Au contraire, Macron a accentué la destruction de l’hôpital public à un rythme jamais vu. Manque de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants ou de “lits d’aval” pour transférer les patients : la presse a gravement alerté ces derniers jours sur les 120 services d’urgence se trouvant en très grande difficulté. Ces 120 services représentent 20% des quelque 620 établissements – publics et privés – dont 14 des 32 plus gros hôpitaux français.

Pour l’ensemble des représentants d’établissements hospitaliers ainsi que pour les représentants de personnels, jamais la situation des hôpitaux n’a été aussi alarmante.

S’agissant de l’hôpital Tenon, 30 autres lits viennent d’être fermés, 23 infirmières sur un effectif de 44 en médecine interne ont décidé de démissionner du fait de la faiblesse des rémunérations, des problèmes récurrents de sous-effectifs et de la dégradation des conditions de travail. Plus que 8 blocs opératoires sont fonctionnels sur les 12.

Les besoins de l’hôpital Tenon sont évalués à un tiers de personnels soignants supplémentaires mais l’hôpital ne parvient pas à recruter du fait des conditions de travail et de rémunération.

Lors du conseil d’arrondissement du 18 mai dernier, en tant qu’élue du 20ème arrondissement, j’ai consacré mon voeu à l’hôpital Tenon et à l’impérieuse urgence d’y restaurer l’attractivité des emplois mais également au sein de l’AP-HP et plus globalement de l’hôpital public.

E. Macron a totalement ignoré les alertes et souffrances du monde hospitalier, a feint d’en prendre conscience lors de la survenue de la crise Covid tout tant en sous-estimant gravement le niveau d’alerte par l’adoption d’un Ségur de la Santé qui ne répond absolument pas à l’urgence et au niveau des attentes d’un secteur largement délaissé. Pire, il a suspendu les soignants non vaccinés.

S’agissant de la santé des Français et du personnel dévolu à ce secteur, le programme de la NUPES ne tergiverse pas et propose une mesure à la hauteur des enjeux: un plan de recrutement pluriannuel pour atteindre 100 000 soignant·es et médecins supplémentaires à l’hôpital et la revalorisation immédiatement des salaires et des carrières des soignant·es.

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