Contre le véto du Roi Macron, mobilisons-nous !
Mais quel déni démocratique et abus de pouvoir : le Président Emmanuel Macron l’a décrété, il n’y aura pas de gouvernement du NFP, il refuse de nommer Lucie Castets Première ministre ! Les électeurs ont voté et ont placé en tête le NFP. Même si le NFP n’a pas la majorité absolue dans cette assemblée divisée en 3 blocs, c’est bien le NFP qui a gagné les élections et Macron doit reconnaître sa défaite et respecter le vote des électrices et des électeurs.
Dans la constitution, le rôle du Président est de nommer, pas de choisir le ou la 1ère ministre ni de composer le gouvernement ou de définir sa feuille de route. C’est encore moins au Président de constituer la future majorité parlementaire ! C’est au parlement de construire ses majorités ou de censurer un gouvernement et non au Président, du fait de la séparation des pouvoirs. Celui qui est censé garantir les institutions en abuse et les bafoue : il se prend pour un roi qui pourrait imposer un droit de véto contre la constitution d’un gouvernement de gauche ! Ou il se prend pour le patron de la Start-up Nation qui aurait le pouvoir de recruter le Directeur ou la directrice générale du Conseil d’administration ! La crise politique ouverte par cet abus de pouvoir constitutionnel est gravissime et sans précédent dans l’histoire de la 5e République !
Macron doit laisser le NFP appliquer son programme !
Le gouvernement de Lucie Castets prévoit d’augmenter le SMIC, les bas salaires et le point d’indice des fonctionnaires, d’abroger la réforme des retraites, de défendre les services publics et d’engager la bifurcation écologique. Les Macronistes, LR et le RN ne veulent pas de cette politique. Personne ne doit être dupe. La volonté affichée de Macron par ses pseudo audiences de trouver un ou une autre première ministre qui correspondrait à une majorité au nom de la recherche de la stabilité n’a qu’un seul objectif : poursuivre la même politique libérale de casse sociale, anti écologique, avec pour alliés objectifs la droite et l’extrême-droite.
Et d’ailleurs pendant ce temps, le gouvernement démissionnaire ne se contente absolument pas de gérer les affaires courantes mais poursuit bien la même politique. Le projet de budget d’Attal prévoit carrément un gel de 10 milliards d’euros ! C’est un nouveau plan d’austérité si conséquent que même la ministre démissionnaire Belloubet pour l’éducation nationale s’y oppose et exige que son budget soit sanctuarisé ! La protection judiciaire de la jeunesse vient de subir cet été une baisse d’1,8 millions d’euros et la suppression de 500 postes. Un décret du ministre du travail a autorisé le travail 13 jours consécutifs notamment dans les champs. Le train des primeurs entre Perpignan et Rungis a été supprimé laissant 20 000 camions en plus sur les routes ! Anticor s’est vu objecter un refus du renouvellement de son agrément. Nombre d’hôpitaux ont dû fermer leurs urgences la nuit et les week-end faute de professionnels soignants quand plus de 1000 médecins étrangers n’ont pu accéder à un poste faute du décret de reconnaissance de leurs diplômes !
Plus que jamais, l’unité du Nouveau Front Populaire, entre partis politiques, syndicats et associations est notre force. Pour imposer le respect de la démocratie et le changement radical de politique demandé par les électrices et les électeurs, le peuple doit se mobiliser. Toutes les composantes du NFP doivent collectivement permettre cette mobilisation.
Pour une 6e République contre le véto du roi Macron, pour la justice sociale et écologique, manifestons dès le 7 septembre !