Des travailleuses pauvres servent nos enfants dans les cantines !

Les cantinières du 15e arrondissement étaient en grève ce jeudi 7 janvier. Le 11 décembre dernier, c’étaient celles du 20e. Leurs mobilisations vont se poursuivre. Mairies PS ou LR, la situation est la même ! 

Ces agent.es des caisses des écoles, en majorité des femmes, sont nombreuses à subir des contrats de travail précaires de 5h par jour pour un salaire mensuel de 530€ par mois. Quelle honte, nos enfants sont donc servis dans les cantines parisiennes par des travailleuses aux revenus bien en dessous du seuil de pauvreté ! J’invite tous les parents d’élèves à être solidaire pour exiger que la ville de Paris et nos mairies d’arrondissement prennent enfin leur responsabilité. 

Il est urgent de permettre aux cantinières d’atteindre des revenus au moins équivalents au SMIC, en augmentant les volumes horaires, leur rémunération. Il est urgent également d’embaucher car elles sont en sous effectifs, et en CDI afin d’arrêter leur exploitation par des contrats précaires. Côté mairie d’arrondissement, cela nécessiterait un suivi renforcé pour leur permettre notamment d’accéder au plus vite dans un premier temps à d’autres contrats en complément, dans l’animation des goûter ou le ménage (agent technique des écoles). 

Mais le problème de fond, c’est que du fait de l’indépendance des caisses des écoles, les cantinières ne peuvent accéder à un statut d’agent.es titulaires de la Ville. Depuis 2001, la majorité municipale parisienne n’a pas été capable de s’occuper du problème ! Ce chantier doit impérativement être enfin engagé avec la mairie centrale et les mairies d’arrondissement ! 

Nous voulons des cantinières fonctionnaires ! 

2 réflexions sur “Des travailleuses pauvres servent nos enfants dans les cantines !

  • 12 janvier 2021 à 7h51
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    Bonjour et bonne année 2021 – faisons tout pour!

    Les cantinières de Paris – celles du 15éme et ailleurs – doivent être salariées à hauteur de salaires normaux, équitable et juste.
    530€ de salaire à Paris c’est un scandale. Les femmes pauvres qui vivent cette injustice seront encore plus pauvres à l’issue du contrat. Parce qu’elle auront dépensé en transports et petits en-cas alimentaire…
    En fait tous les salaires au SMIG doivent être ré évalués, c’est à dire que le SMIG doit être augmenté , n’en déplaise aux entrepreneurs et actionnaires!

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