Voeux et interventions

Python Duvernois : les habitants n’en peuvent plus d’attendre

La situation progresse, mais lentement, beaucoup de locataires continuent à attendre leur logement. D’autres ont pu être relogés, et sont ravis d’avoir pu enfin regagner des logements beaucoup plus respectueux de la dignité humaine.

Mais la situation est toujours longue. Je continuerai, chaque fois qu’il est possible de le faire, de réaffirmer la nécessité d’accélérer les relogements, d’accélérer les discussions sur les problèmes de décohabitation, de prendre en compte chaque réalité humaine. En cas de décohabitation, ne pas proposer uniquement une proposition de relogement. Il n’y a pas de raison que les personnes soient contraintes de prendre tout ou rien. Il faut toujours humainement comprendre les problématiques d’éloignement, les problématiques familiales et sociales. Il faut absolument entendre ces locataires.

En attendant, la situation est dure à Python. Il ne faut pas croire que les nuisibles aient disparu, que les problèmes d’humidité, de moisissures, de pollution aient disparu, et que le seul espoir d’avoir un projet de reconstruction fasse oublier le vécu quotidien extrêmement difficile et tendu pour toutes et tous. Ils continuent d’être très soudés et mobilisés. Certains étaient là au rassemblement qu’il y avait derrière l’Hôtel de Ville ce midi. L’attente est trop longue. Il faut absolument réussir à accélérer les choses, même si en même temps je remercie la mairie du 20e d’être beaucoup plus à l’écoute des locataires que cela pouvait l’être auparavant, notamment dans la précédente mandature.

Néanmoins, sur le projet global, reconnaissez-le, on est sur un projet de réhabilitation qui va diviser par 2 le nombre de logements sociaux. C’est environ 150 logements sociaux qui vont disparaître. Vous ne compenserez pas ces 150 logements sociaux avant un bon bout de temps sur l’arrondissement. Avec en plus toutes les problématiques qui sont soulevées par vos projets, qui ne peuvent pas toujours répondre aux enjeux écologiques quand on fait soit de la surélévation, soit de la bétonisation de friches. C’est problématique.

Il va falloir, pour compenser cela, être beaucoup plus volontariste et ambitieux dans les préemptions de bâtiments privés à transformer en logements.

Voilà ce que je souhaitais dire sur Python-Duvernois. L’attente, l’attente, l’attente, mais la détermination des locataires est toujours là.

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