Danielle Simonnet

Députée de Paris, Nouveau Front Populaire

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11 décembre 2025Le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale (PLFSS) va-t-il améliorer les conditions d’accès aux soins ou les dégrader ? Alors que l’hôpital craque de toutes parts, que les soignants sont en grande souffrance et les patients en danger, la situation va-t-elle enfin changer ? C’est la question qui a déterminé notre vote à l’assemblée nationale.  Et la réponse est non. Nous avons donc voté contre.  Chaque année, on compte 80 Mds€ d’exonération de cotisations sociales dont près de 5,5 ne sont pas compensées par l’Etat, ce qui explique en grande partie la dette de la sécu. Avec le groupe écologiste et social, nous avons mené nombre de batailles. Presqu’aucun de nos amendements côté recettes n’a été soutenu par le gouvernement, ni contre les exonérations de cotisations, ni sur la contribution de l’industrie pharmaceutique qui dégage des profits colossaux, ni sur les primes d’intéressement des hauts salaires qui devraient être soumis à cotisations. Nous avons néanmoins gagné la hausse de la CSG sur les revenus du capital, mais dans une version épargnant la rente des propriétaires et les plus values financières à la demande de la droite. Nous avons gagné 4,5 Mds€ de compensation de l’Etat, mais sans aucune garantie de leur provenance dans le PLF à venir.  Notre détermination n’a néanmoins pas été vaine : nous avons réussi à supprimer nombre d’horreurs présentes dans le texte, concernant les apprentis, les chèques vacances, les tickets restaurant qui devaient être soumis à cotisation et surtout sur les pensions de retraites et minimas sociaux qui devaient subir une année blanche. Espérons que le renoncement au doublement des franchises médicales ne réapparaîtra pas par un décret ultérieur. Le décalage de la réforme des retraites, qui donne raison aux mobilisations sociales et politiques historiques de 2024 et constitue un gain d’un trimestre pour 300 000 personnes, a été adopté. Mais il reste d’autres “horreurs”, comme la chasse aux arrêts de travail, la tarification à l’acte dans le médicosocial, la taxe sur les mutuelles qui pèsera lourd pour les non salariés, chômeurs, retraités et indépendants, le bonus malus sur l’hôpital visant à imposer des coupes et la participation financière infligée aux étrangers hospitalisés. Dans une situation de crise dans le bloc central, le groupe écologiste a pu jouer un rôle central dans les derniers “bougés” du texte. Sous notre pression, le gouvernement a été contraint d’augmenter les moyens de l’ONDAM (Objectif national des dépenses de l’assurance maladie). Mais pour nous le compte n’y était pas. On n’atteint pas le niveau de l’an dernier, en tenant compte de l’augmentation des besoins dû au vieillissement de la population. Ce budget ne permettra pas d’éviter  de nouveaux drames aux urgences où des patients meurent de pathologies soignables avant même d’avoir pu voir un médecin… Nous avons, tout au long de la bataille parlementaire sur ce texte, tenté d’arracher ce qui pouvait l’être, sans jamais renoncer à nous opposer à Macron et son gouvernement.  Au-delà de ce budget 2026, alors que la sécu fête ses 80 ans, ayons bien conscience que droite et extrême droite n’ont qu’un même projet, remettre en cause notre modèle de protection sociale. Mais comment battre l’extrême droite et gagner en 2027 quand la gauche est si divisée ?  Nos différences sur le vote du PLFSS ne sont pas à minimiser : le PS a voté “Pour”, contribuant indirectement à sauver Lecornu. La FI a voté contre, comme nous, mais elle s’est opposée à certaines avancées comme le décalage de la réforme des retraites et une hausse de 3 Md€ de l’Ondam !  Et pourtant, ces vraies divergences stratégiques ne doivent pas nous faire changer de boussole : seule l’unité de toute la gauche sur un programme de rupture avec le macronisme permettra de battre le RN. [...] Lire la suite…
20 novembre 2025Ce lundi 17 novembre, j’ai eu le privilège de vivre au Toutéla un moment d’intelligence collective rare : un atelier des lois mené avec les salarié·es de la Compagnie du 20ᵉ, pour imaginer comment pérenniser, étendre et renforcer l’expérimentation Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée (TZCLD). Une après-midi intense, émouvante, portée par une fierté collective : celle d’un quartier qui refuse la fatalité et invente des solutions. Le dispositif Territoire Zéro Chômeur de Longue Durée dans le 20e : Le dispositif repose sur une conviction forte : personne n’est inemployable et chacun a droit à un emploi digne. L’idée est simple : le travail est un droit, il n’existe pas de personnes “inemployables”, seulement des emplois mal adaptés, et ce ne sont pas les travaux utiles qui manquent, mais leur financement. Dans le cadre de cette expérimentation, depuis 2021, La Compagnie du 20ᵉ propose donc aux personnes en chômage de longue durée un CDI pour exercer des activités utiles au territoire, non concurrentes de celles déjà présentes. Ces emplois sont conçus à partir des compétences et des envies des personnes, tout en répondant aux besoins concrets du quartier.Le projet a donné naissance à de nombreux lieux solidaires dans le quartier Fougères–Le Vau à l’image du Café des Liens pour se retrouver, La Parenthèse pour le répit parental, la Sourcière du 20ᵉ pour le réemploi et l’animation locale, ou encore le Toutéla, tiers-lieu culturel et solidaire où s’est tenu notre atelier. Partout, cette démarche se traduit par des emplois qui favorisent les échanges et la participation de chacun, répondent aux besoins des habitants et contribuent à la vitalité, à la solidarité et à la cohésion du quartier. L’atelier des lois L’atelier des lois a été une véritable expérience d’éducation populaire. Pendant plusieurs heures, nous avons exploré l’expérience concrète des personnes employées dans le cadre de Territoire Zéro Chômeur. Les salarié·es ont pu partager ce que signifiait pour elles et eux un emploi stable et utile, et comment cela transformait leur quotidien, leur confiance et leur place dans le quartier. Au fil de leurs réflexions, témoignages, anecdotes et échanges autour des limites et des priorités à inscrire pour le dispositif, mon équipe et moi avons en parallèle rédigé ce que pourrait être la loi destinée à prolonger et étendre l’expérimentation TZCLD, qui sera discutée à l’Assemblée nationale en janvier 2026. Au-delà de la dimension législative, cette rencontre a montré que la construction des lois peut et doit se faire avec celles et ceux qui vivent concrètement les dispositifs. C’est en partant du terrain et en écoutant les habitants et les salarié·es que nous pourrons créer des règles rendant le droit à l’emploi effectif et durable pour toutes et tous. Cette rencontre conviviale et forte, a renforcé ma conviction : Territoire Zéro Chômeur n’est pas seulement un projet économique et social, c’est un projet profondément humain, capable de changer des vies et de réinventer notre conception de l’emploi et de la solidarité. Merci à toutes et tous pour ce moment ! [...] Lire la suite…
5 novembre 2025Ce jeudi 23 octobre, pour la première fois dans le 20e, nous avons partagé un beau moment d’énergie et de solidarité en nous retrouvant, ensemble, en assemblée de femmes ! Nous, femmes, constatons qu’il existe encore trop peu de lieux où l’on puisse vraiment se rencontrer, échanger et se retrouver entre nous. Nous avons un rôle de premier plan à la fois dans la sphère privée, familiale, publique, associative et militante, pourtant nous sommes souvent invisibilisées. Nous avons donc souhaité créer un espace libre, solidaire et vivant, où chaque femme peut s’exprimer, apprendre, agir et tisser des liens. À l’initiative de Danielle Simonnet, députée du 20ᵉ, nous étions donc plus d’une cinquantaine à participer à cette première Assemblée. Ensemble, nous avons choisi de poursuivre cette belle dynamique autour de quelques envies simples : faire de l’Assemblée des femmes un espace vivant de sororité, de partage et de respiration, où chacune peut se sentir écoutée et soutenue ; agir concrètement en tissant des solidarités entre générations, parcours et luttes ; se former pour mieux connaître nos droits et renforcer notre pouvoir d’agir collectif ; enfin, faire entendre nos voix dans l’espace public, en rendant visibles les inégalités et en défendant haut et fort nos droits. Afin de se retrouver à nouveau pour continuer à bâtir cet espace vivant, fort et solidaire, c’est avec enthousiasme que nous invitons toute,  à notre prochaine assemblée qui aura lieu le jeudi 11 décembre dans un lieu que nous vous communiquerons bientôt. Gardons-nous fières ! [...] Lire la suite…
4 novembre 2025Le Premier ministre Lecornu avait promis de vraies ruptures avec les budgets de l’an dernier et des compromis avec les différents groupes d’opposition en vue de son adoption.  A l’arrivée, les budgets présentés sont les mêmes que sous Bayrou en pire et aucun compromis n’est à l’horizon pour taxer les riches.  Les très hauts revenus sont toujours aussi peu taxés et la taxe Zucman rejetée, bien qu’elle ait été adoptée l’an dernier dans la proposition de loi de Clémentine Autain et Eva Sas. Pour défendre les milliardaires et les cadeaux aux grandes entreprises, payés par les plus modestes et la casse des services publics, on assiste à l’alliance des droites et de l’extrême-droite.  Cette stratégie s’est d’ailleurs illustrée lors de la journée de niche du RN. Pour la 1ère fois, un texte du RN a été adopté, avec le soutien de LR, d’Horizons le parti d’Edouard Philippe, et grâce à l’absence des ⅔ des députés macronistes. Il suinte la revanche des nostalgiques de l’OAS et ne vise qu’une chose, diviser le peuple et attiser le racisme sur le dos des près de 5 millions de franco-algériens.  Le temps file et il est possible que le budget ne soit pas adopté avant le délai imparti, permettant au gouvernement par le biais d’ordonnances de faire ce qu’il veut et d’imposer sa politique même sans 49-3. Alors reste le récit : qui portera la responsabilité de ce fiasco ? C’est dans ce contexte que le Premier Ministre a sorti de son chapeau la proposition d’une réunion avec les représentants de tous les groupes politiques, RN compris. Elu.es sur une stratégie claire contre l’extrême-droite, nous avons refusé de participer à ces discussions.  Nous continuons de défendre qu’un tout autre budget est possible et restons prêts à en discuter avec le gouvernement s’il acceptait enfin un compromis favorable à la justice sociale et écologique.  [...] Lire la suite…
16 octobre 2025J’ai voté la censure avec mes collègues députés de l’APRES et avec la quasi-totalité du groupe écologiste et social. Hélas, elle n’a pas été adoptée, le PS ayant décidé de ne pas la voter. Je le regrette et je félicite le courage des deputé.es socialistes qui l’ont quand même votée. Mais le combat continue, contre les budgets d’austérité de Macron-Lecornu et en faveur de l’unité, pour que l’extrême-droite ne gagne pas le prochain rendez-vous aux urnes.  Si toutes les composantes du NFP l’avaient votée, le gouvernement Lecornu 2 serait tombé.  Le chantage de Macron qui déclarait que toute motion de censure serait une motion de dissolution a donc opéré en partie, certains craignant la possible victoire de l’extrême-droite en cas de retour aux urnes. N’hésitons pas à le répéter, une motion de censure ne provoque pas mécaniquement une dissolution de l’Assemblée nationale : il revient au Président de la République de décider de nommer un ou une nouveau Premier ministre ou de dissoudre. Continuons sans relâche à exiger que Macron cesse son déni démocratique et nomme un ou une première ministre de gauche conformément aux résultats des urnes de juillet 2024.  L’engagement de suspendre la réforme des retraites est un premier recul du gouvernement arraché par le mouvement social. Mais c’est une victoire fragile et relative, voir un mensonge et une manœuvre : seules 300 000 personnes seront concernées en gagnant 3 mois, tandis que plus de 17 millions de retraités vont voir leur pouvoir de vivre diminuer du fait du gel des pensions prévu dans le Projet de loi de finance de la sécurité sociale. Le gouvernement a d’ailleurs bien annoncé la couleur : ce sont les travailleurs qui paieront la facture de la non application de la réforme. La suspension se fera par un amendement du gouvernement au PLFSS. Ce qui signifie qu’il faudrait voter ce texte inacceptable qui aggrave et étend les franchises médicales pour obtenir cette suspension ! Et il faudrait que par la suite, ni le Sénat, ni une commission mixte paritaire, ni le conseil constitutionnel s’y oppose ! Pire, le gouvernement veut en profiter pour réimposer le débat en faveur de la retraite à points ou par capitalisation. La mobilisation unitaire syndicale et politique sera déterminante, avec comme objectif l’abrogation totale de cette réforme toujours inacceptable !  Le renoncement au 49-3 est une victoire démocratique. Nous allons pouvoir batailler amendement par amendement sur le projet de loi de finance (PLF) pour défendre des recettes taxant les riches et superprofits, comme la taxe Zucman sur le patrimoine des 18000 détenteurs d’un patrimoine de plus 100 millions d’euros. Concernant les dépenses, il faudra contrer les coupes sanglantes dans le budget des collectivités, des services publics, du logement, de la transition énergétique, des associations et j’en passe. Mais ne soyons pas naîfs, au bout du bout des débats, il y a fort à parier que le gouvernement tentera de passer en force ses choix budgétaires contre le Parlement, quitte à user des ordonnances.  La question de la censure va donc inévitablement se reposer et avec elle, celle d’exiger de nouveau un gouvernement de gauche ou d’être prêt à affronter une dissolution.  Je suis pleinement consciente que vous toutes et tous, l’électorat de gauche en général, est divisé entre celles et ceux qui veulent que Macron parte et celles et ceux qui craignent la victoire du RN en cas de dissolution. Ayons néanmoins conscience que seule l’unité du peuple de gauche, l’unité de ses forces politiques et syndicales, engagées dans les mobilisations à venir contre Macron et ses politiques, pourra faire reculer le RN.  Alors, force et courage et continuons le combat !  [...] Lire la suite…
10 octobre 2025Décembre 2026.  C’est la date limite jusqu’à laquelle le gouvernement a pour transposer la directive européenne du 14 octobre 2024 sur les travailleurs des plateformes, un texte européen fondamental à l’heure de l’ubérisation et de la casse organisée du salariat. Le travail de plateforme concernait, en 2023, quelque 600.000 travailleurs sous statut d’auto-entrepreneurs payés à la tâche sans qu’aucune plateforme ne prenne ses responsabilités en matière de prévention des risques professionnels, du versement des cotisation sociales, de possibilité d’une représentation syndicale ou tout simplement du respect d’un salaire minimum. Si les chauffeurs VTC, les taxis et les livreurs ont été les premiers à subir le modèle des “plateformes numériques de travail”, celles-ci pullulent aujourd’hui dans tous les secteurs de l’économie. On en trouve dans le tourisme, le BTP-bricolage, le déménagement, l’enseignement de la conduite motorisée, les aides-soignants, les agents de ménage, la restauration, le secteur funéraire, et bien d’autres encore.  Après plusieurs années de négociations au niveau européen, cette directive vient finalement mettre un terme à cette dérégulation généralisée et représente une rare fenêtre de progrès social.  Une fenêtre que la France d’Emmanuel Macron pourrait volontairement refermer. Si celle-ci est tenue d’appliquer la directive d’ici décembre 2026, elle pourrait ne pas le faire et gagner quelques années ou le faire sans en respecter l’esprit, avant que des recours ne viennent la condamner.  Nous nous sommes donc réunis à la maison des coursiers de Paris avec des syndicalistes, juristes, collectifs et travailleurs uberisés, ainsi qu’avec Leila Chaibi, eurodéputée insoumise impliquée dans la bataille pour cette directive, et mes collègues sénateurs Pascal Salvodelli (Communiste) et Olivier Jacquin (Socialiste), pour travailler ensemble à une transposition ambitieuse (car oui, la France doit transposer à minima, mais elle peut aller beaucoup plus loin).  Nous nous sommes accordés sur les exigences que nous posons :  une‬‭ présomption‬‭ de‬‭ salariat‬‭ effective‬‭ et‬‭ efficace‬‭ sans‬‭ aucune‬‭ alternative‬‭ permettant‬‭ aux‬ plateformes d’échapper à leurs  obligations‬ d’employeurs ; l’inversement de la charge de la preuve (de salariat) incombant aux plateformes : si les plateformes contestent que leurs travailleurs leur sont subordonnés, à elles de démontrer que ce sont de vrais indépendants. ‬‭la‬‭ requalification‬‭ systématique‬‭ du‬‭ faux‬‭ statut‬‭ d’indépendant‬‭ en‬‭ salariat,‬‭ avec‬‭ contrat‬‭ de‬ travail, interdiction de rupture du contrat par clic et rétroactivité des droits à la protection sociale‬ ; ‬‭le‬‭ contrôle‬‭ des‬‭ conditions‬‭ de‬‭ travail‬‭ par‬‭ une‬‭ autorité‬‭ nationale‬‭ compétente,‬‭ soit‬‭ l’inspection‬ du Travail actuelle ;‬ la‬‭ régularisation‬‭ des‬‭ travailleurs‬‭ sans‬‭ papiers‬‭ et‬‭ l’extension‬‭ des‬‭ preuves‬‭ de‬‭ travail‬‭ en‬‭ France‬ aux factures d’auto-entrepreneurs ;  ‬‭la‬‭ transparence‬‭ de‬‭ la‬‭ gestion‬‭ algorithmique‬‭ des‬‭ travailleurs,‬‭ avec‬‭ droit‬‭ de‬‭ regard‬‭ des‬ organisations syndicales ;‬ l’arrêt des décisions automatisés quand elles ont une importance pour le travailleur. [...] Lire la suite…

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